Choc, trauma et processus de deuil

Elisabeth Perry, psychologue clinicienne, psychothérapeute et psychotraumatologue à Nancy

Choc, trauma et processus de deuil

La confrontation à des événements hors norme (accidents, agressions, attentats, harcèlements, violences, décès, suicides, etc.) peut avoir des conséquences psycho-traumatiques, à plus ou moins long terme : sidération de la pensée, cauchemars, flashbacks, pensées envahissantes, pensées suicidaires, états dissociatifs, états de chocs, processus de deuil bloqué, dépression et états dépressifs, pensées morbides, addictions, doute et état de confusion, perte de l’estime de soi et du goût de vivre, etc.

Un événement violent entraine toujours chez les êtres humains un même type de réaction, nous nous sentons secoués, choqués et nous avons l’impression d’être poursuivis par ce qui s’est passé. Notre conception de l’existence, parfois aussi nos convictions, nos relations s’en trouvent sérieusement ébranlées et remises en question : c’est normal et c’est une réaction tout à fait humaine.

Après un événement violent ou hors norme, les signes suivants sont souvent observables :

  • Un état d’excitation ou d’hyperactivité, de la peine à dormir, un sentiment d’angoisse alors qu’il n’y a pas de danger, de l’impatience, de l’agressivité
  • Un souvenir permanent, obsédant de l’événement qu’on voudrait oublier. Il se manifeste la journée sous forme de flashback, de pensées envahissantes ou encore la nuit sous forme de cauchemars
  • Une attitude de défense, comme si les émotions étaient figées et les sentiments paralysés, une sorte d’insensibilisation, d’anesthésie pour ne pas devoir revivre la peur et l’angoisse, mais aussi avec le risque d’être insensible aussi à des sentiments positifs
  • Une sorte de paralysie ou de sidération de la pensée,
  • L’évitement de situations qui pourraient faire penser d’une façon ou d’une autre à la catastrophe.

Quand faut-il demander de l’aide ?

  • Lorsque les signes décrits précédemment deviennent si importants qu’ils en perturbent la vie
  • Lorsque le monde semble être devenu si insensé et chaotique que cela est intenable
  • Lorsque les symptômes décrits ci-dessus sont aussi forts, 4 à 6 semaines après l’événement
  • Lorsque des manifestations physiques viennent s’y ajouter
  • Lorsque l’événement traumatique vient se greffer sur un traumatisme non résolu
  • Lorsque la famille de la ou des victimes le demande, même si elle n’a pas été impliquée directement dans la catastrophe
  • Lorsque des collègues ou des amis de la victime le demandent
  • Lorsque le temps semble s’être arrêté à l’événement traumatique
  • Lorsque l’angoisse devient trop forte

Une règle d’or : patience avec soi et avec les autres

Une prise en charge rapide et adaptée après un événement potentiellement traumatique est toujours utile, et souvent nécessaire.
Cet accompagnement repose sur un diagnostic solide et sur une approche adaptée, attentive à chacune des étapes du processus de soin ou de reconstruction, prenant en compte la personne dans sa globalité, dans toutes les dimensions touchées par l’expérience traumatique.

Formée à différents types de prise en charge thérapeutique, spécialisée en psycho-traumatologie et en victimologie, j’accompagne des personnes en états de choc, de trauma simple ou complexe, souffrant d’un syndrome de stress psycho-traumatique, lors de processus de deuils empêchés ou compliqués, d’atteintes phobiques, d’états dissociatifs et/ou dépressifs…

 

Mon accompagnement des états de choc, de trauma ou des processus de deuil

Je peux ainsi proposer un accompagnement de « defusing » et de débriefing, ce juste après l’événement potentiellement traumatique, aidant à la « défocalisation ou au déchocage » de l’événement, de son incidence neurophysiologique et de son risque psycho-traumatique, une prise en charge thérapeutique des traumas et de leurs impacts multiples.
Je travaille en lien avec d’autres professionnels du soin et de l’accompagnement.

J’ai été formée par Donald Mac Douglas et d’autres spécialistes en PNL et en thérapies brèves (USA et CANADA), par Dr Gisela PERREN- KLINGER, Psychiatre (SUISSE), par Dr Muriel SALMONA, Psychiatre (FRANCE), par Christophe HERBERT, Psychologue (La clinique du trauma -CANADA), par Isabelle DAVID, Psychologue (CANADA), par Marie-Paule Ross, Psychologue (CANADA), par Danie Beaulieu, Psychologue (CANADA).

Ces approches diversifiées m’aident à proposer un accompagnement spécialisé et adapté à la réalité de la personne et de sa situation, pour l’aider à dépasser l’impact neurophysiologique ou l’atteinte psycho-traumatique lié à l’événement traumatique, en ajustant la prise en charge au moment et à l’étape traversée en termes de processus, tout en prenant appui sur les ressources et les appuis qu’elle peut avoir dans sa vie. J’aide ainsi la personne à dépasser ce vécu traumatique, à sortir des conséquences psycho-traumatiques, à devenir résiliente, à se reconstruire après l’événement, unique ou pluriel, qui a pu gravement menacer et affecter sa vie, ses relations, sa vitalité ou sa santé.

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